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Demande globale : théorie de consommation macroéconomique

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En macroéconomie, la demande globale se définit comme étant l’ensemble des biens et services achetés ou demandés par l’ensemble des agents économiques privés et publiques : ménages, services publics, entreprises, etc.

Demande globale : théorie macroéconomique classique

Selon la théorie de Keynes, la demande globale comprend notamment les dépenses des consommateurs et des investisseurs. Sur le plan de la consommation, Keynes avance la loi dite « loi psychologique fondamentale », sur la base de laquelle : lorsque le revenu croît, la consommation aussi, mais dans une mesure moindre. Eu outre, il définit la propension à consommer comme la relation entre la consommation et le revenu national.

Toujours selon Keynes, la demande globale se constitue de plusieurs éléments, notamment les dépenses des consommateurs en biens et services, les dépenses publiques, les exportations de biens et de services, ainsi que les dépenses d’investissement par les entreprises sur les biens d’équipement. En analyse économique, la demande globale est souvent figurée sous forme de courbe représentant la relation entre le niveau des prix et la production que les entreprises sont prêtes à fournir.

Or, les agents économiques qui réalisent la demande globale sont ceux des secteurs public et privé, les consommateurs et entreprises, et ce que ce soit de l’intérieur d’un pays ou non.

Par ailleurs, Keynes avance la problématique de la demande globale en affirmant que : plus le volume d’emploi est grand, plus il y a de la marge entre le prix de l’offre globale Z de la production qui lui correspond et la somme D1 que les entrepreneurs peuvent espérer voir rentrer du fait de la dépense des consommateurs.

Demande globale : économie néo-classique

Pour mieux saisir la formule de demande globale, il faut bien souligner qu’il s’agit d’une théorie générale macroéconomique issue du keynésianisme et relative à l’offre et la demande en termes de consommation des ménages. En sciences économiques, on dit que c’est une analyse keynésienne ou analyse macroéconomique keynésienne. Or, pour les économistes néoclassiques cette théorie ou formule économique reste intimement liée, d’une part, à la conjoncture en termes d’accroissement ou de croissance économique qui dépend notamment du taux de chômage, du marché du travail, de la récession économique, etc. En d’autres termes, l’analyse keynésienne semble ignorer d’autres facteurs économiques tels que le taux de croissance, le déficit public, la dette publique, etc.

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Pour preuve, on peut citer l’exemple connu des Trente Glorieuses qui désigne la période depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, jusqu’au premier choc pétrolier de 1973. Ces années de prospérité économique exceptionnelle sont caractérisées par le plein emploi, l’accroissement du pouvoir d’achat, l’essor de la consommation de masse, la croissance économique globale dans tous les secteurs, etc.

Concrètement, la demande globale est une théorie macroéconomique qui dépend de plusieurs facteurs comme la crise financière, le niveau d’emploi, le pouvoir d’achat, la stabilité des prix, l’endettement public, etc.

Selon le point de vue de l’économie moderne ou néo-classique, il est surtout question de favoriser équilibre économique dans un pays voire dans le monde que de trop se soucier de la demande générale d’un seul pays. D’où l’importance de l’intervention de l’état afin d’instaurer l’équilibre économique, et ce dans le cadre de la politique de stabilisation économique au court et au long terme. Car, faut-il rappeler que la théorie keynésienne ignore dans son analyse macroéconomique les facteurs d’importations et d’exportations, ainsi que l’influence du commerce extérieur.

Par ailleurs, parmi les autres facteurs qui influencent la demande globale de manière directe, on peut citer les cas d’insuffisances budgétaires, le fait d’épargner par les consommateurs classiques, etc. qui conduisent justement au ralentissement de la demande globale dans le cadre d’une économie de marché.

Afin de mieux saisir, on peut également citer le cas de la déflation qui se traduit par un gain de pouvoir d’achat suite à une baisse durable du niveau général des prix. Il ne faut pas confondre déflation et désinflation qui signifie dire le ralentissement de l’inflation, ou une diminution du taux d’inflation.