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Emploi : New Job Blues … Et maintenant ?

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Vous avez décroché ce que vous pensiez être le travail de vos rêves. Chaque étape de l’entretien s’est déroulée sans heurts : vous avez vendu vos compétences et votre expertise, et votre futur patron vous a vendu le poste et les avantages de rejoindre l’entreprise. Il/elle semblait enthousiaste à l’idée de vous faire une offre. Et puis, une fois l’offre en main, il était excitant de donner votre préavis (ou de dire à vos amis que vous êtes enfin employé après une longue période de chômage !) ). Tout semblait aller pour le mieux dans le monde.

Vous êtes maintenant à bord depuis quelques jours… une semaine… peut-être même un mois. Soudain, vous n’êtes plus aussi sûr d’avoir pris la bonne décision. Le travail qui semblait être un rêve commence à ressembler à un cauchemar. Peut-être que le poste n’est pas ce que vous pensiez qu’il serait ; il est soit trop étroit, trop large, pas assez stimulant, ou plus étendu que vous ne l’imaginiez. Peut-être que l’entreprise n’est pas à la hauteur. Ou peut-être que votre patron n’est pas le mentor attentionné et compréhensif que vous pensiez qu’il serait. 

Dans un état de confusion, vous vous demandez ce que vous devez faire. Tenir bon ? Pendant combien de temps ? Partir ? Et ensuite ? La décision de rester ou de quitter un nouvel emploi est une décision personnelle, sans bonne ou mauvaise réponse, car la situation de chacun est unique. Et la plupart des gens, à un moment ou à un autre, ont été confrontés à ce dilemme. Pour vous aider à réfléchir à votre prochaine démarche et à déterminer ce qui vous convient le mieux, voici quelques questions que vous pourriez vous poser :

S’agit-il seulement de la nouveauté du métier ?

Changer d’emploi peut être une expérience troublante. Dans votre emploi précédent, vous vous y connaissiez – vous saviez ce que l’on attendait de vous ; vous connaissiez votre travail ; vous connaissiez les acteurs ; vous aviez le sentiment d’être à votre place. Mais dans un nouvel emploi, il faut du temps pour apprendre les ficelles du métier et sentir que vous apportez une réelle valeur ajoutée. Il est parfois préférable de se donner le temps de se remettre de la “nouveauté” et de décider ensuite si le poste vous convient. 

Pouvez-vous vivre avec votre patron ?

Les responsables de l’embauche font parfois de leur mieux lors d’un entretien, puis font volte-face à l’arrivée d’un nouvel employé. Même si votre patron n’est pas le manager de soutien que vous pensiez qu’il serait, pouvez-vous vivre avec le changement ? Si oui, cela peut valoir la peine de rester. Toutefois, si vous avez des nausées le lundi matin ou si votre tension artérielle augmente chaque fois qu’il/elle entre dans votre bureau, il peut être judicieux d’envisager de partir.

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Savez-vous vous y retrouver dans la vie politique ?

La politique de bureau peut être le fléau de l’existence de nombreux employés. Si vous avez été engagé dans un feu croisé politique, il sera important d’évaluer vos compétences politiques afin de déterminer si vous pouvez le faire fonctionner. Si la politique n’est pas votre force, vous pouvez vouloir partir avant de vous retrouver en situation d’échec sans même savoir pourquoi. Si vous êtes doué pour développer des relations et travailler avec différents styles, ainsi que pour “gérer”, vous pouvez envisager de rester et de voir si vous pouvez faire fonctionner une situation difficile.  

Qu’allez-vous apprendre si vous restez dans cet emploi ?

Parfois, un emploi apparemment mal choisi peut s’avérer être une formidable occasion d’acquérir de nouvelles compétences, d’être exposé aux nouvelles technologies et d’acquérir une expérience précieuse. Est-il possible que cet emploi soit un tremplin vers un emploi meilleur et plus satisfaisant à l’avenir ? Pourrait-il, en fin de compte, faire avancer votre carrière ? Si oui, et si vous pouvez tolérer tout le reste, cela peut valoir la peine de rester.

Si la portée de l’emploi a changé, peut-il être renégocié ?

Si le travail réel s’avère être très différent de ce que vous pensiez, vous pouvez en parler à votre responsable pour voir si certains aspects de l’emploi peuvent être modifiés. Si le champ d’application est trop étroit, peut-on ajouter des responsabilités supplémentaires ? Si la charge de travail est trop importante, pouvez-vous obtenir de l’aide ? Si le poste représente finalement un pas en arrière et/ou si vous faites un travail pour lequel vous n’avez pas l’impression d’avoir signé, il peut être utile de chercher ailleurs.

Pouvez-vous vous permettre de partir sans avoir un autre emploi à occuper ?

Si votre patron, votre travail ou la politique sont si mauvais qu’ils commencent à affecter votre santé et votre vie personnelle, alors partir le plus tôt possible peut être la meilleure solution. Mais en avez-vous les moyens ? Une évaluation minutieuse de votre situation financière avant de partir vous aidera à atténuer vos regrets par la suite. Tenez également compte de l’élan que vous avez pris dans votre recherche d’emploi avant de commencer votre travail. Peut-il être facilement relancé afin de réduire au minimum votre période de chômage ?

La décision de rester ou de quitter un nouvel emploi insupportable est difficile à prendre. La durée de l’emploi est également un dilemme. Beaucoup sont partis au bout de deux semaines, sans jamais se retourner. D’autres sont restés, mais regrettent d’être restés trop longtemps. Et d’autres encore sont restés et ont réussi à faire en sorte que tout s’arrange. Vous seul pouvez décider de ce qui est le mieux pour vous et votre situation.